Moins spectaculaires que les fractures, les entorses de la cheville sont particulièrement répandues. Elles résultent bien souvent d'un accident : un faux pas ou une mauvaise réception lors d'une activité sportive peut suffire à rendre votre cheville douloureuse pour plusieurs jours, voire plusieurs semaines si elle n'est pas traitée rapidement. Penchons-nous sur les bons réflexes à adopter en cas d'entorse, ainsi que sur le rôle essentiel du kinésithérapeute dans ce cas de figure.
J'ai une entorse de la cheville : que faire ?
Vous avez pratiqué une activité sportive ou bien vous vous êtes simplement tordu la cheville en marchant, et votre articulation reste douloureuse après plusieurs heures ? Vous soupçonnez une entorse de la cheville et vous avez bien raison : il vous faudra toutefois faire valider ce diagnostic par un professionnel compétent. Dans un premier temps, traitez la douleur en appliquant une poche de glace sur votre articulation. Si vous pouvez encore poser le pied à terre et faire quelques pas, inutile de vous rendre aux urgences : une simple consultation chez votre médecin traitant suffira pour évaluer la gravité de votre blessure, vous faire réaliser des radios et/ou vous orienter vers un kinésithérapeute. Mais quel est le rôle de ce professionnel de santé en cas d'entorse ?
Entorse de la cheville : le rôle essentiel du kinésithérapeute
Bien que les entorses de la cheville soient bénignes et n'entraînent pas de complications particulières, leur principal inconvénient réside dans le risque de récidive. En l'absence de tout travail de rééducation, votre cheville demeure fragilisée : le risque de blessure est alors démultiplié. Pour réduire ce risque, il vous suffira de consulter un kinésithérapeute dès le diagnostic de l'entorse. Ce professionnel pourra, dans un premier temps, vous aider à lutter contre la douleur et à restaurer vos fonctions articulaires. Dans un second temps, il vous proposera des exercices destinés à renforcer la cheville pour lutter plus efficacement contre le risque de récidive.
